Festival F’A’A 2024
Filmer l’Art et l’Architecture
Deuxième édition
13, 14 et 15 septembre 2024
Atomic Cinéma, Aubigny-sur-Nère
Centre-Val de Loire
Pour sa deuxième édition, le Festival F’A’A – festival de cinéma sur l’art et sur l’architecture – propose des regards aiguisés sur l’histoire de l’art par les cinéastes et les artistes eux-mêmes.
Du vendredi 13 septembre (18h30) au dimanche 15 septembre (18h), réalisateurs, artistes, curateurs et historiens d’art débattent de 9 séances composées de films réalisés entre 1947 et 2024 par trente cinéastes dont plusieurs déjà mythiques comme Alain Resnais, Marcel Broodthaers, Raoul Ruiz, Atom Egoyan, Beka & Lemoine, André Delvaux, Alain Cavalier ou émergents comme Gabriel Abrantes, Amie Barouh ou Maxime Rossi…
Trente-quatre films sur des courants artistiques comme le surréalisme, l’art flamand, la renaissance italienne ou l’art de la terre, et des oeuvres telles que celles de Gordon Matta-Clark, Constantin Brancusi, Piero della Francesca, John Baldessari, Hans Hartung, Thomas Schütte, Bernard Callet, Jean-Michel Basquiat, Max Ernst…
Le vendredi est consacré à une séance “spécial collégiens” et à la soirée des réalisateurs de la “Résidence F’A’A” au Château de Moison : Maud Faivre et Marceau Boré.
EN CONTINU
En face du cinéma, la Galerie François Ier expose un programme de films : hommage à Yona Friedman / artistes de la Galerie Capazza.
BANQUET
Le banquet réunit l’ensemble des participants le dimanche midi. (voir inscription ci-dessous)
NAVETTE
Pour rejoindre le cinéma le samedi 14 depuis la Gare de Vierzon : départ à 12h10 et depuis le cinéma Atomic vers la gare de Vierzon le dimanche à 18h. (voir inscription ci-dessous)
Direction du Festival : Mary-Anne de la Palme
Direction de programmation : Sylvie Boulanger
Direction culturelle : Jean-Yves Charpin
Atomic Cinéma
23 rue du Prieuré
18700 Aubigny-sur-Nère
Centre-Val de Loire
En train (1h30) Paris-Austerlitz ➔ Vierzon + Navette (45min)
En voiture (2h15) de Paris prendre A6-A77, sortie Gien
En avion de tourisme Aérodrome d’Aubigny-sur-Nère
À pied ou en vélo GR3 – La Loire à vélo (EuroVélo 6)
Navettes F’A’A
► ALLER Samedi 14 septembre
Train conseillé 10h28 Paris-Austerlitz ➔ 12h02 Vierzon
Navette F’A’A 12h10 Vierzon ➔ 12h55 Aubigny-sur-Nère
◄ RETOUR Dimanche 15 septembre
Navette F’A’A 18h Aubigny-sur-Nère ➔ 18h45 Vierzon
Train conseillé 19h12 Vierzon ➔ 20h54 Paris-Austerlitz
Sur réservation dans la limite des places disponibles
Banquet
DIMANCHE 15 SEPTEMBRE
Un banquet aura lieu à la Galerie François Ier à 12h30
Sur réservation dans la limite des places disponibles
Vendredi 13 septembre
| SÉANCE ● Bérangère Casanova, Michel Madore, En bordure du silence, 15 min, 2023 Une projection pour les 146 élèves de 4e du Collège Gérard Philipe, en partenariat avec l’Association Aimer. Ressentir. Transmettre. |
| SÉANCE ● Maud Faivre et Marceau Boré, Modèle Animal, 52 min, 2024 Débat en présence de Marceau Boré (musicien et réalisateur), Sylvie Boulanger (curatrice et programmatrice), Maud Faivre (photographe et réalisatrice). |
Samedi 14 septembre
| SÉANCE ● Dylan, Isaac, Justine, Océana, Sanchaï, Shun, Théo, Éclats, 2 min, 2024 Débat en présence de Louise Arnette (artiste), Anne-Laure Chamboissier (commissaire d’exposition), Jean-Yves Charpin (réalisateur), Karine Laffont (directrice de la Mission Locale du Pays Sancerre Sologne), Solène Mouly (chargée de communication Mission Locale Pays du Sancerre Sologne) et Jean-André Viala (directeur Allons Voir ! parcours d’art contemporain). Séance programmée par Jean-Yves Charpin. |
| SÉANCE ● Maxime Rossi, Real Estate Astrology, 21 min, 2015 Débat en présence de Lydie Delahaye (maîtresse de conférence à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne) et Jonathan Pouthier (responsable de la programmation cinéma, Musée National d’Art Moderne – Centre Pompidou). Séance programmée par Jonathan Pouthier. |
| SÉANCE ● Marcel Broodthaers, Interview With A Cat, 5 min, 1970 Débat en présence de Michel Aubry (artiste), Sylvie Boulanger (curatrice et programmatrice), Lydie Delahaye (maîtresse de conférence à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne), Jonathan Pouthier (responsable de programmation cinéma, Musée National d’Art Moderne – Centre Pompidou). Séance programmée par Sylvie Boulanger. |
| SÉANCE ● Alain Resnais, Visite à Hans Hartung, 7 min, 1947, avec une création sonore en live par Max-Louis Raugel, 7 min, 2024 Soirée officielle présentée par Sylvie Boulanger (curatrice et programmatrice), Jean-Yves Charpin (réalisateur), Mary-Anne de la Palme (productrice) et Laurence Renier (maire de Aubigny-sur-Nère, conseillère régionale, présidente de la Communauté de Communes Sauldre et Sologne, présidente du Syndicat de Pays Sancerre Sologne). Soirée programmée par Sylvie Boulanger. |
Dimanche 15 septembre
| SÉANCE ● Younès Ben Slimane, All come from dust, 8 min, 2019 Débat en présence de Jean-Yves Charpin (réalisateur), Mary-Anne de la Palme (productrice), Pascale Raynaud (responsable de la programmation cinéma à la Direction de l'auditorium et des spectacles, Musée du Louvre), Hervé Rousseau (artiste et céramiste) et Jonathan Safir (réalisateur). Séance programmée par Pascale Raynaud et Mary-Anne de la Palme. |
| SÉANCE ● André Delvaux, Avec Dirk Bouts, 30 min, 1975 Débat en présence de Lydie Delahaye (maîtresse de conférence à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne), Laurent Fiévet (artiste), Andreas Koch (réalisateur), Patrik Pion (artiste) et Jonathan Pouthier (responsable de la programmation cinéma, Musée National d’Art Moderne – Centre Pompidou). Séance programmée par Sylvie Boulanger. |
| SÉANCE ● Luciano Emmer, Parole Dipinte – I Fratelli Miracolosi, 9 min, 1948 Débat en présence de Sylvie Boulanger (curatrice et programmatrice) et Monica Regas (coordinatrice de Sensoprojekt). Séance programmée par Sylvie Boulanger. |
+ Tous les jours
Des films en accès libre dans la Galerie François Ier 1 Rue du Bourg Coutant 18700 Aubigny-sur-Nère
Notices des films et séances
SÉANCE
Lauréats Résidence F’A’A 2
Cette séance est consacrée traditionnellement aux derniers résidents de la Résidence F’A’A au Château de Moison. Nous avons choisi de jumeler un festival et une résidence afin de créer deux offres complémentaires : le festival donne accès à des films rares sur l’histoire de l’art à un public large, et la résidence accompagne les auteurs ou les artistes dans la réalisation, la diffusion de films, ou la finalisation de films, si ceux-ci demandent un travail collaboratif.
SÉANCE
Solidaires
Dès leur création, les Ateliers de Moison ont voulu associer à leurs actions des publics dont l’accès à l’art est rare et difficile. En 2023, au sein de la structure d’insertion ISA Groupe d’Aubigny sur Nère, nous avons filmé des personnes prises en charge par l’association, qui participaient à la création d’un spectacle théâtral issu de leurs expériences personnelles. Des moments choisis de ce travail ont ensuite été projetés aux participants. La très grande majorité d’entre eux ne s’était jamais vu sur un grand écran et les réactions de ces “invisibles”, souvent bouleversantes, ont été filmées. À la fin de ce parcours, le film final a été projeté en ouverture du Festival F’A’A 2023 devant une salle pleine, conquise par le courage de ces “acteurs” d’un jour. En 2024, c’est cette fois-ci en partenariat avec la Mission locale d’Aubigny-sur-Nère qu’une démarche artistique a été entreprise, avec l’aide de la DRAC Centre-Val de Loire dans le cadre du dispositif “Été culturel”. Sept jeunes (16-25 ans) encadrés par un réalisateur sont partis caméra en main à la découverte du parcours d’art contemporain “Allons voir !” organisé par Jean-André Viala. Ils ont rencontré et interviewé face caméra deux des artistes qui participent à cette manifestation, Bernard Calet et Louise Arnette. Ils ont aussi filmé l’œuvre pérenne de Baptiste de Bombourg installée dans le lavoir de Thou. Pendant plusieurs jours, ils ont monté leurs images pour ce qui est leur première expérience de réalisation. Au tout début du Festival F’A’A 2024, et avant la programmation officielle, ce travail sera projeté dans la salle de l’Atomic Cinéma d’Aubigny-sur-Nère et sera suivi d’une rencontre entre les jeunes et le public.
SÉANCE
Exercice illégal de l’astronomie
Le développement du cinéma à la fin du 19e siècle a marqué une rupture entre un système de représentation fondé sur la vérité d’après nature, qui prévalait depuis la Renaissance comme mode d’observation attentive du monde visible, et une objectivité mécanique qui permet un nouveau mode de représentation des phénomènes naturels et redéfinit notre manière d’en faire l’expérience. C’est précisément dans cet écart entre modes de représentation et d’observation que les films rassemblés dans ce programme nous invitent à considérer le film, non plus dans le cadre limité de son rapport analogique à la réalité, mais comme un système de pensée. “Si l’on se promène dans les forêts, et on regarde avec obstination par terre, alors on découvre sûrement un tas de choses belles et merveilleuses. Si tout d’un coup on regarde en l’air. On reste accablé devant la révélation d’un autre monde. Tout aussi merveilleux. Le sens des soleils, des lunes, des constellations, des nébuleuses, des galaxies et de tout l’espace en dehors de la zone proprement terrestre s’est implanté de plus en plus à la conscience des hommes, et aussi dans mon œuvre, et vont avec toute probabilité y rester.” Max Ernst
SÉANCE
High & Low Culture
Jusqu’au XIXe siècle, on n’exigeait pas d’un spectateur de concert ou de théâtre l’écoute révérencieuse qui semble aujourd’hui la norme ; les musées n’existaient pas encore et l’art n’y était pas isolé mais commandé dans l’espace public et l’architecture. Les catégories de culture savante et culture populaire ne construisaient pas une hiérarchie culturelle. Au XXe siècle, les processus de sacralisation de l’art contribuent à fragmenter la diffusion culturelle en high ou low culture, mais surtout à diviser le public amateur en “publics” au pluriel. C’est paradoxalement ce phénomène de fragmentation des publics et d’institutionnalisation d’un art professionnel ou savant qui génère au XXIème siècle les mots d’ordre plus ou moins démagogiques : droit culturel, mixité des publics, accès au plus grand nombre, ouverture culturelle, art inclusif… Nous vous proposons ici une séance qui fait fi des catégories culturelles et de l’existence d’une culture savante. Les sept films qui la construisent abordent les contours d’une culture collective et non élitiste à partir de matériaux habituellement classés dans la plaisanterie, le pédagogique, le folklorique, le divertissement, la fable ou le show-biz.
Pour commencer, deux anti-films de l’artiste Marcel Broodthaers qui a développé dans ses films la relation contradictoire entre le langage et l’image. Deux “poèmes cinématographiques” qui rappellent les origines littéraires de l’artiste.
SÉANCE
Célèbres
Avec la séance Célèbres , nous prolongeons la réflexion sur la sacralisation de l’art, sur le parasitage de la création par un système de plus en plus marchand, mis en place au début du XXe siècle ; ses stratégies de reconnaissance, la production de célébrités mais aussi de codes esthétiques. Pour le critique d’art Roger Van Gindertael en 1961, le premier film de la séance, réalisé par Resnais sur Hartung constitue la “meilleure initiation aux œuvres” : “Le passant qui n’a pas toujours le temps de lire un livre trouve aisément un quart d’heure pour voir un film. Et c’est le film qui lui donne envie de revoir les toiles et en général de lire le livre qui les commente.”
Un focus improbable sur deux artistes dont l’œuvre a fait l’objet de polémiques intenses de leur vivant, avant de recevoir une reconnaissance et une légitimité totale, chacun aux extrêmes des courants artistique :
Hans Hartung (1904-1989), architecte et photographe d’origine allemande, militant anti-fasciste, devenu l’un des premiers et des plus grands représentants de l’art abstrait. Il choisit de vivre en France, de s’engager dans l’armée française contre l’Allemagne nazie pendant la seconde guerre mondiale. Il en sort amputé d’une jambe et continue de peindre ses lignes noires, symbole de déchirement visuel et sonore, jusqu’à sa mort en 1989.
Jean-Michel Basquiat (1960-1988) débute sa carrière à New York en produisant du graffiti, pratique de rue déconsidérée par les conservateurs. Militant contre la discrimination raciale, il devient rapidement un des artistes américains les plus mythiques avant de mourir à 27 ans, sans avoir été consacré par les musées. Basquiat aura un impact profond sur les générations suivantes en consommant la fusion entre peinture classique et art populaire. Il est depuis porté aux nues par le marché de l’art.
SÉANCE
Polliniser la matière
Les métiers d’art font partie du patrimoine culturel immatériel, ils préservent la beauté et la richesse de nos territoires. Le Festival FAA met en lumière ces savoir-faire remarquables avec une séance et deux films sélectionnés qui dialoguent avec la matière, la terre, le geste. All come from dust, œuvre poétique de l'artiste réalisateur et architecte Younès Ben Slimane célèbre la singularité du savoir-faire ancestral et sublime l'usage de la terre crue dans l'architecture traditionnelle. Jonathan Safir et Alexis Pierlot dans La Main sauvage font l'expérience de la céramique, un monde en soi, traversant les siècles, les pays, les langues et les usages. Leur film interroge le savoir-faire, la relation intime des mains à la matière, corps à corps entre la glaise et l'esprit de l'artiste Hervé Rousseau, céramiste à La Borne.
SÉANCE
L’espace est courbe
Cette avant-dernière séance du festival a un titre faussement scientifique. Elle s’inspire de manière métaphorique de la relativité, quand, au contraire de la force mystérieuse et linéaire de la gravité affirmée par Newton, Einstein eut l'intuition de l’importance de l’interaction mutuelle entre le contexte (l’espace-temps) et le comportement de l’objet lui-même. Cette interaction qui mène à une double déformation nous a fait rêvé à une relation art/cinéma qui ne serait pas de l’ordre de la représentation mais plutôt de l’ordre de la traduction en poésie ; traduction dont les poètes disent qu’elle n’est pas difficile, juste impossible. Si l’on considère un film comme un espace-temps, son objet est nécessairement déformé par le contexte du film et inversement. C’est la relativité cinématographique sur laquelle le sujet de ce festival : filmer l’œuvre, nous oblige à nous attarder. Nous sommes les interprètes d’une déformation mutuelle et relative entre l’œuvre filmée et le film de l’œuvre. Notre pouvoir interprétatif (de traduction) se trouve guidé le long d’une trajectoire déterminée par l’action déformante du film. Rappelons à ce titre qu’Erri de Luca nous apprend qu’à Naples, le cinéma a toujours été synonyme de malentendu et se disait en italien : “le quiproquo sur le drap”. La séance L’espace est courbe propose donc huit films dans lesquels l'œuvre filmée n’est pas un objet passif. Nous y explorons la déformation mutuelle, imaginaire ou visuelle, de deux œuvres : le film d’auteur et son sujet artistique.
SÉANCE
Énigme et Incertitude
Parfois, filmer l’art répond moins au désir d’interpréter ou d’illustrer une inspiration croisée entre l’artiste et le cinéaste, qu’au besoin d’observer, de chercher et de se laisser prendre par l’oeuvre (ou l’artiste) dans ce qu’il ou elle a de plus labyrinthique. Le film devient alors un outil de l’enquête. Les dispositifs de filmage sont autant de procédés pour partir à la recherche des enjeux posés par la création. Comment résoudre alors l'ambiguïté de ce lac d’informations visuelles que représente la surface d’une œuvre ?
Yona Friedman
Yona Friedman (né en 1923, décédé en 2019), architecte, anthropologue et artiste, Marianne Polonski-Friedman, sa fille, étaient des personnes d’une saisissante sensibilité, d’une intelligence inhabituelle, d’un humour et d’une douceur supra humaine. Ils nous ont quittés, l’un fin 2019, l’autre cet été, pour rejoindre selon leur expression : les extra-terrestres. Un hommage leur est rendu au Festival F’A’A par la projection des Films d’animations réalisés en 1960 et du diaporama sur l’architecture “Slideshow ARCHITECTURE”.
FILMS D’ANIMATION,1960-1963
Les Films d’animation ont été réalisés entre 1960 et 1963 par Yona Friedman et sa femme Denise Charvein, monteuse des films de Buñuel. Commandés pour l’ORTF par Pierre Schaeffer, réalisés grâce à la technique Truca et accompagnés d’une illustration sonore réalisée à partir d’enregistrements de musiques africaines recueillis par l’UNESCO, ces films furent diffusés en Afrique par Jean Rouch et connurent un énorme succès.
● Yona Friedman, Moukengue, 11’10
● Yona Friedman, Les aventures de cheveux de lion, 11’45
● Yona Friedman, La jeune fille avec des gazelles, 21’
● Yona Friedman, Samba Gana, 12’
● Yona Friedman, Annalya tou bari, 10’
● Yona Friedman, Le serpent d’Issa Ber, 10’20
● Yona Friedman, Les Gabouloukous, 11’
● Yona Friedman, Koulou Mamalla, Le lion, le lièvre et l’araignée, 11’20
SLIDESHOW ARCHITECTURE, 1959-2017
Un diaporama dessiné par Yona Friedman entre 1959 et 2017 qui traite de “comment habiter la terre”. Mise en son de Max-Louis Raugel. Le Slideshow balaye les réflexions qui ont fondé ses recherches : Cités virtuelles - Mégalopolis - Conditions de vie - Construire moins - L’architecture sans bâtiments - Espace urbain - Conteneurs - Meubles + - Espace-lien - Polyèdres irréguliers - Espace aléatoire - Musée iconostase - Dissolution de l’architecture - Improvisation en architecture Les arbres - La Ville Spatiale - Utopie réalisable
Carte blanche à l’Association A.R.T Aimer.Ressentir.Transmettre
Trois films documentaires de Bérengère Casanova
Bérengère Casanova
Productrice à France 3, Bérengère Casanova crée en 1990 sa société de production Équipage. Elle produit aujourd’hui des films documentaires sur l’art.
● Bérengère Casanova, Michel Madore. En bordure du silence, 2023 15’
Michel Madore est un peintre, sculpteur et écrivain québécois. Il travaille en France, dans la région Centre Val de Loire. et en Chine. L'art de Michel Madore est au coeur de la création contemporaine. Dans la plus forte et la plus vraie densité, il détruit l'apparence du corps narcissique pour faire surgir l'âpreté du trait, l'infinie résistance de l'être aux agressions de l'existence. L’art de Michel Madore, que ce soit via son travail pictural, sculptural ou littéraire, est une quête d’absolu dans le dénuement. Son oeuvre, d’une infinie délicatesse dans le fond comme dans la forme, est emplie d’une profonde spiritualité. Le film est produit par l’Association A.R.T. et Équipage média.
● Bérengère Casanova, Georges Jeanclos. Murmures, 2017, 15’
Georges Jeanclos est un des sculpteurs qui marque le XXe siècle, développant un signe plastique tourné vers le concept plutôt que vers la matière. Ainsi naît un oeuvre unique et universel, qui exprime brillamment la fragilité de la condition humaine.
Le devoir de l'artiste, tel que Georges Jeanclos le comprend, est à la fois de ne pas fermer les yeux devant les puissances dévastatrices qui nous entourent et de mener à bien “cette création dont l'unique motif est l'amour”. Le dépassement de l'être doit venir de l'être lui-même. Les images de Jeanclos révèlent à la fois l'insigne faiblesse de notre personne et la force irréductible de notre amour ; par leur simple existence, elles nous aident à vivre. Le film est produit par l’Association A.R.T. et Équipage média.
● Bérengère Casanova, Qui se cache derrière Jacky Coville, 2020, 15’
Le sculpteur Jacky Coville a repris l'atelier de Roland Brice, faisant le choix de la céramique pour exprimer son univers fantastique, dialogue de couleurs et géométries. Le récit d'une vie dédiée à la forme et à la matière, où la poésie côtoie l'humour. Le film est produit par l’Association A.R.T. et Équipage média.
Informations
Contacts & informations
Contact Presse
Marie Laure Ravier
+33 6 60 17 12 58
marielaureravier(at)gmail.com
Partenaires
PARTENAIRES OFFICIELS
Ville d’Aubigny-sur-Nère
Direction régionale des affaires culturelles – Préfet de la Région Centre‑Val de Loire
Conseil départemental du Cher
Région Centre-Val de Loire – Nouvelles Renaissances
Communauté de Communes Sauldre et Sologne
Château de Moison
Berry Provinces
PARTENAIRES ARTISTIQUES
Ciclic – Région Centre-Val de Loire
FRAC Centre-Val de Loire
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Galerie Capazza
JAP (association Jeunesse et Arts Plastiques)
Allons Voir !
Association A.R.T.
PARTENAIRES PROJETS 2024
France Bleu Berry
Crédit Agricole
Domaine Guillerault-Fargette Sancerre
Domaine Adèle Rouzé Quincy
Domaine Jacques Rouzé Reuilly
Comité artistique
Carine Bienfait
Directrice de l’association Jeunesse et Arts Plastiques (JAP)
Sylvie Boulanger
Curatrice et programmatrice
Jean-Yves Charpin
Réalisateur, vice-président des Ateliers de Moison
Lydie Delahaye
Maîtresse de conférence à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Mary-Anne de La Palme
Productrice, présidente des Ateliers de Moison
Jonathan Pouthier
Responsable de programmation cinéma, Musée National d’Art Moderne – Centre Pompidou
Comité de programmation
Sylvie Boulanger
Curatrice en art contemporain et éditrice, a réalisé des expositions, des collections, des livres, des films et des festivals, pour le compte du Ministère de la culture, d’associations et de fondations privées. Elle étudie particulièrement les enjeux de l’art qui se diffuse hors du champ académique de l’art. Elle dirige les rencontres (Made Anywhere), anciennement MAD (Multiple Art Days). Elle est membre du Laboratoire SACRe, du LabEx ICCA Paris 13, de l’UFR ape Paris 8, de la Revue Multitudes.
Jean-Yves Charpin
Chef opérateur et réalisateur, vice-président des Ateliers de Moison, contribue à la création et à la réalisation de l’émission Capital sur M6, collabore à Lundi Investigation pour Canal+, et sur de nombreux documentaires télévision et cinéma, tel que Mon Maître d’école d’Emilie Thérond. Passionné par l’écologie, il sera, pour France 5, un des piliers du magazine Gaïa. Il a fait l’École Louis Lumière Paris.
Lydie Delahaye
Maîtresse de conférence à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne. Docteure en Études cinématographiques et diplômée de l’École des beaux-arts de Paris, ses recherches portent sur les enjeux esthétiques de la médiation des savoirs par le film. Elle prépare un ouvrage sur les enjeux critiques et historiques de l’art filmé aux éditions Mimesis.
Mary-Anne de La Palme
Productrice, présidente des Ateliers de Moison. Directrice des Films du Grillon puis de MAB Production, elle produit des formats courts et de nombreux documentaires pour la télévision. Ses courts-métrages cinéma Comme un Frère primé à Alès et Départ Immédiat Prix Spécial du Festival de Clermont-Ferrand et Grand Prix du Festival de Cabourg ont été sélectionnés dans de nombreux festivals étranger.
Jonathan Pouthier
Attaché de conservation au Musée National d’Art Moderne – Centre Pompidou à Paris, et chargé de la programmation de la collection des films. Il est l'auteur de nombreux articles sur les relations entre le film et les arts visuels et de l’ouvrage L’histoire d’une histoire du cinéma (co-édité avec Enrico Camporesi, Centre Pompidou / Paris expérimental, 2023). Il a été le commissaire de plusieurs expositions, notamment Le reste est ombre. Pedro Costa, Rui Chafes, Paulo Nozolino (Centre Pompidou, 2022, co-commissaire Philippe-Alain Michaud), Rosa Barba, Hear, There, Where the Echoes Are (Centre Pompidou, 2023) et Do You Know Snow ? (Centre d’art contemporain de Genève, 2023, co-commissaire Pierre Leguillon). Il enseigne l’histoire de l’art et du cinéma à l’École du Louvre et à l’ETH à Zurich.
Pascale Raynaud
Responsable de la programmation cinéma à la Direction de l’auditorium et des spectacles, Musée du Louvre. Elle y a initié et y programme, notamment, les Journées Internationales du Film sur l'Art, festival annuel sans compétition proposant une sélection de films sur l’art récents ainsi que des cartes blanches, des focus thématiques et des spectacles à la croisée des arts. Elle a participé à la création et est responsable de la collection de films sur l'art du Louvre, qui reconstitue une histoire du documentaire sur l’art depuis ses origines. Docteure en Histoire de l’art / Études cinématographiques, elle est spécialiste du cinéma des premiers temps, notamment du corpus Lumière, et s’intéresse particulièrement à l’émergence du langage cinématographique et aux croisements du cinéma avec l’histoire de l’art et l’archéologie.
Le Festival F’A’A, les Ateliers F’A’A et la Résidence F’A’A sont produits par LAM – Les Ateliers de Moison, Château de Moison, 18380 Ivoy-le-Pré
Musique originale générique Max-Louis Raugel
Design graphique Roch Deniau
Musique originale générique Max-Louis Raugel
Design graphique Roch Deniau